5° édition - page 1/5
NOTRE RALLYE VANNES-FAREHAM VOILE 2013
Pour des raisons personnelles nous n’avons pu partir, Jean Pierre Hervo et moi, que le 1er juillet de Conleau.
La veille, il nous a fallu charger le bateau, avitaillement et matériel, ce qui n’est jamais simple à Conleau avec les problèmes de parking et ce, d’autant plus, que la dernière semaine de juin la brouette d’Amigestion (neuve) avait été volée.
Enfin prêts et attendant la marée favorable nous partons à 14h30 avec un temps lourd et très chaud. Pas de vent, donc moteur. Passé Port Navalo à 16h30, la Teignouse à 18 heures. Arrivée de nuit à Port Tudy à 23h30.
Dans la nuit, violents orages qui ne laissent pas présager une bonne journée pour le lendemain.
Le 2 juillet - Départ de Groix à 8h30. Petite pluie ; les orages sont passés et courent vers l’est. Peu de vent, donc moteur. Nous passons les Glénans à 15 Heures. A 17 heures, le vent étant établi à l’ouest, nous mettons à la voile. Nombreux bords devant les cailloux de Lesconil. Une panne électrique nous décide à faire escale au Guilvinec. Nous rejoignons le chenal à partir de la cardinale Spineg. Prise d’un mouillage et réparation du problème (masse desserrée) qui nous privait d’instrument de navigation (traceur neuf que Jean Pierre Hervo apprivoise petit à petit).
Pendant notre navigation devant Lesconil nous avons suivi par VHF le sauvetage d’un pêcheur plaisancier tombé (sans brassière) de sa vedette et qu’on retrouve après une heure passée à l’eau. Il a eu de la chance qu’un autre pêcheur soit intrigué par une vedette qui faisait route sans personne à bord.
Le 3 juillet - Départ à 7 heures du Guilvinec pour pouvoir passer le raz de Sein avant la fin du flot. Sortie du chenal au moteur. 9h30 essai voile mais très vite nous sommes obligés de remettre le moteur faute de vent. En passant la pointe de Penmarc’h, appel d’un plaisancier à la VHF pour le sémaphore de Penmarc’h. En panne de GPS traceur demande le cap pour Groix, n’a pas de carte papier. Réponse de la responsable : «Monsieur, n’étant pas le capitaine du navire, je ne peux pas prendre cette responsabilité et je vous conseille d’aller au premier port acheter des cartes papier.»
Intervention d’un autre plaisancier, le bateau naviguant entre cap Caval et le Menhir: «je vous vois et je vous conseille de mettre tout de suite au sud si vous voulez éviter les cailloux». Suite de cet épisode, intervention du Cross Etel qui demande l’immatriculation de navire, le nom du propriétaire, s’il y a des brassières à bord etc... La conclusion : sans doute un accueil par les Affaires Maritimes avant l’arrivée à Groix...peut-être même plus tôt.
Revenons à notre navigation. Nous arrivons à 13 heures à la Pointe du Raz et nous passons la Vieille, par beau temps, avant la dernière heure du flot. Un petit vent portant nous permet d’établir la voile. Arrivée à Camaret à 19 heures. Une croisière peut se voir aussi par le petit bout de la lorgnette. Douche à Camaret. Il faut des jetons. Le distributeur ne prend que les pièces de deux euros ? Nous n’en avons qu’une. Organisation rocambolesque pour pouvoir profiter, à deux, des sept minutes d’eau chaude.
Le 4 juillet - Nous avons été rejoint dans la nuit par le Kelt 9m ADONIS et les deux bateaux partent à 9h45 de Camaret.
Le vent du sud-ouest de 2 à 3 Beaufort nous permet de rejoindre, au près, la tourelle «Le Vieux Moine» à l’entrée du chenal du Four. Nous nous retrouvons au portant mais marchons en crabe, le courant étant plus fort que le vent (phénomène bien connu des pratiques du Golfe du Morbihan). Ensuite belle navigation à la voile jusqu’à l’Aber-Wrac’h. Miracle du GPS traceur Lorentz que JP Hervo maîtrise de mieux en mieux et qui nous indique puissance et direction des courants. Nous franchissons la balise Le Libenter dans le sillage d’Adonis. La vieille et haute bouée sifflante que je connaissais a été changée pour une petite balise avec antenne beaucoup moins sympathique. Navigation à la voile jusqu’à l’entrée du nouveau port. Nuit tranquille à l’Aber-Wrac’h.
Le 5 juillet - Nous décidons de partir de conserve avec Adonis pour Guernesey en fonction des courants, seulement à midi. Suite du feuilleton «douche dans les ports» de «plus belle la douche», celles de l’Aber-Wrac’h semblent montées en série. Quand on utilise la première cabine des deux suivantes n’ont soit plus d’eau, soit de l’eau froide. Réflexion des voisins de douche : «Ah elle est trop chaude». Deux minutes plus tard : «Ah elle est froide ! » ; «moi, j’ai plus d’eau». Entre jetons et plomberie il y a certainement beaucoup d’améliorations à apporter !!!
Revenons à la navigation. Départ pour Guernesey à midi avec le courant favorable et un vent de SO portant, montant parfois jusqu’à trente noeuds. Nous avons tiré des bords de largue avec retenue de bôme et très peu de toile devant. Même temps pendant toute la nuit. Sur cette route peu fréquentée nous sommes relativement tranquilles. Jean-Pierre met son moteur quand il utilise le radar de temps en temps. Rencontre, en arrivant à 15 miles de Guernesey, de 3 chalutiers en stand by sur une zone de pêche, ce qui nous intriguait. Quand nous arrivons près d’eux, un des trois met sa signalisation de pêche et commence à faire mouvement.
En fin de nuit et en passant St Martin’s Point nous sommes perturbés par un bateau qui apparaît sur l’écran radar et se rapproche de nous sur notre tribord faisant manifestement route collision. Quand il est très près de nous, coup de corne de brume et coup de projecteur dans les voiles ; le ketch vire derrière nous et reprend comme nous la route de St Peter’s Port où nous le retrouvons sur le ponton d’attente et où l’équipage aidera à nous amarrer. C’est un couple suédois, d’un certain âge, qui vient, après 5 jours de mer, de Lisbonne. Notre coup de corne de brume a, sans doute, un peu réveillé le veilleur.
Nous arrivons donc à 7 heures à St Peter’s Port à Guernesey, certes fatigués mais après une longue navigation sous le soleil dans la journée, la lune presque pleine dans la nuit et aussi avec la VHF l’annonce d’un BMS qui commence à huit heures. Nous retrouvons le reste de la flottille de Vannes-Fareham et pouvons nous reposer dans la journée.
Le mardi 7 juillet - Jour de repos à Guernesey, le vent étant trop fort pour traverser confortablement le «Channel». Après de longues discussions cinq bateaux : les deux Alizés, Epsilon, Adonis et nous-mêmes décidons de partir le lendemain matin. Nous franchissons le seuil de la marina pour aller nous mettre au ponton à 21 heures pour pouvoir partir tôt le lendemain.
Le 8 juillet - 5h30 départ pour la traversée. Nous avons jusqu’à 10h30 pour franchir avec un courant favorable le Raz Blanchard, côté Aurigny. Nous prenons deux ris dès le départ mais nous traînant dans le petit Russel nous libérons notre 2em ris. Ensuite et avec l’aide du courant favorable nous sommes au rendez-vous des dix heures à la pointe d’Aurigny. Le traceur nous guide et c’est avec plus de facilité que nous maîtrisons notre route. Nous allons de 6 à 7 noeuds en surface mais de 8 à 10 noeuds sur le fond. Mais craignions une mer plus agitée mais les vagues sont de hauteur modérée.
Nous passons sans encombre le rail montant qui à ce moment n’est guère encombré. La mer est un peu agitée mais il fait soleil avec quelques passages nuageux. Le vent forcit un peu et nous prenons quelques tours de rouleau dans le génois. Nous passons le rail descendant sans encombre encore, ayant rencontré peu de cargos. C’est seulement après notre passage que ça semble se bousculer derrière nous, grosses silhouettes qui inquiètent un peu quand il s’agit de traverser leur route.
Le vent forcit encore un peu et surtout l’état de la mer devient plus chaotique au passage d’une zone marquée «de grosses vagues» sur la carte. Notre progression est aussi freinée par le courant de marée qui maintenant est contraire, De toutes manières, il ne nous sert à rien d’être trop tôt au début du Chenal des Needles où le courant très fort nous empêcherait d’entrer. Nous apercevons bientôt la côte anglaise du côté de Portland et puis au moins trois heures avant notre arrivée, les falaises claires de l’île de Wight qui ne semblent guère se rapprocher. Nous sommes sans doute un peu trop toilés, mais avec un peu de fatigue nous continuons sous la même voilure jusqu’à l’entrée du chenal où nous sommes à 19 heures. Nous arrivons à Yarmouth à 20 heures. Moyenne de la journée 6,5 noeuds ; bonne moyenne pour notre petit bateau.
Epsilon et les deux Alizés sont au ponton où Adonis nous rejoindra une heure plus tard.
Yarmouth joli petit port où malheureusement nous sommes coincés sur les pontons et devons gonfler les annexes. Fin de mes démêlés avec les douches portuaires. Ce sont des douches avec jetons que l’on met de l’extérieur dans la douche. Je mets mon jeton, je rentre dans la cabine, la douche de démarre pas. Je ressors en petite tenue, j’actionne le bouton qui rend les jetons, le mien tombe et la douche démarre. Décidément même au pays d’Albion les douches portuaires ont leur caractère.
Au sujet de caractère cette jolie phrase d’une anglaise qui s’était mise à couple d’Avel Breiz à Guernesey, au sujet de son très joli bateau ancien (plan Fife !) :
«elle est très jolie, elle a du caractère mais elle fait ce quelle veut.»
Nous sommes arrivés au pays où les bateaux sont des demoiselles !
La veille, il nous a fallu charger le bateau, avitaillement et matériel, ce qui n’est jamais simple à Conleau avec les problèmes de parking et ce, d’autant plus, que la dernière semaine de juin la brouette d’Amigestion (neuve) avait été volée.
Enfin prêts et attendant la marée favorable nous partons à 14h30 avec un temps lourd et très chaud. Pas de vent, donc moteur. Passé Port Navalo à 16h30, la Teignouse à 18 heures. Arrivée de nuit à Port Tudy à 23h30.
Dans la nuit, violents orages qui ne laissent pas présager une bonne journée pour le lendemain.
Le 2 juillet - Départ de Groix à 8h30. Petite pluie ; les orages sont passés et courent vers l’est. Peu de vent, donc moteur. Nous passons les Glénans à 15 Heures. A 17 heures, le vent étant établi à l’ouest, nous mettons à la voile. Nombreux bords devant les cailloux de Lesconil. Une panne électrique nous décide à faire escale au Guilvinec. Nous rejoignons le chenal à partir de la cardinale Spineg. Prise d’un mouillage et réparation du problème (masse desserrée) qui nous privait d’instrument de navigation (traceur neuf que Jean Pierre Hervo apprivoise petit à petit).
Pendant notre navigation devant Lesconil nous avons suivi par VHF le sauvetage d’un pêcheur plaisancier tombé (sans brassière) de sa vedette et qu’on retrouve après une heure passée à l’eau. Il a eu de la chance qu’un autre pêcheur soit intrigué par une vedette qui faisait route sans personne à bord.
Le 3 juillet - Départ à 7 heures du Guilvinec pour pouvoir passer le raz de Sein avant la fin du flot. Sortie du chenal au moteur. 9h30 essai voile mais très vite nous sommes obligés de remettre le moteur faute de vent. En passant la pointe de Penmarc’h, appel d’un plaisancier à la VHF pour le sémaphore de Penmarc’h. En panne de GPS traceur demande le cap pour Groix, n’a pas de carte papier. Réponse de la responsable : «Monsieur, n’étant pas le capitaine du navire, je ne peux pas prendre cette responsabilité et je vous conseille d’aller au premier port acheter des cartes papier.»
Intervention d’un autre plaisancier, le bateau naviguant entre cap Caval et le Menhir: «je vous vois et je vous conseille de mettre tout de suite au sud si vous voulez éviter les cailloux». Suite de cet épisode, intervention du Cross Etel qui demande l’immatriculation de navire, le nom du propriétaire, s’il y a des brassières à bord etc... La conclusion : sans doute un accueil par les Affaires Maritimes avant l’arrivée à Groix...peut-être même plus tôt.
Revenons à notre navigation. Nous arrivons à 13 heures à la Pointe du Raz et nous passons la Vieille, par beau temps, avant la dernière heure du flot. Un petit vent portant nous permet d’établir la voile. Arrivée à Camaret à 19 heures. Une croisière peut se voir aussi par le petit bout de la lorgnette. Douche à Camaret. Il faut des jetons. Le distributeur ne prend que les pièces de deux euros ? Nous n’en avons qu’une. Organisation rocambolesque pour pouvoir profiter, à deux, des sept minutes d’eau chaude.
Le 4 juillet - Nous avons été rejoint dans la nuit par le Kelt 9m ADONIS et les deux bateaux partent à 9h45 de Camaret.
Le vent du sud-ouest de 2 à 3 Beaufort nous permet de rejoindre, au près, la tourelle «Le Vieux Moine» à l’entrée du chenal du Four. Nous nous retrouvons au portant mais marchons en crabe, le courant étant plus fort que le vent (phénomène bien connu des pratiques du Golfe du Morbihan). Ensuite belle navigation à la voile jusqu’à l’Aber-Wrac’h. Miracle du GPS traceur Lorentz que JP Hervo maîtrise de mieux en mieux et qui nous indique puissance et direction des courants. Nous franchissons la balise Le Libenter dans le sillage d’Adonis. La vieille et haute bouée sifflante que je connaissais a été changée pour une petite balise avec antenne beaucoup moins sympathique. Navigation à la voile jusqu’à l’entrée du nouveau port. Nuit tranquille à l’Aber-Wrac’h.
Le 5 juillet - Nous décidons de partir de conserve avec Adonis pour Guernesey en fonction des courants, seulement à midi. Suite du feuilleton «douche dans les ports» de «plus belle la douche», celles de l’Aber-Wrac’h semblent montées en série. Quand on utilise la première cabine des deux suivantes n’ont soit plus d’eau, soit de l’eau froide. Réflexion des voisins de douche : «Ah elle est trop chaude». Deux minutes plus tard : «Ah elle est froide ! » ; «moi, j’ai plus d’eau». Entre jetons et plomberie il y a certainement beaucoup d’améliorations à apporter !!!
Revenons à la navigation. Départ pour Guernesey à midi avec le courant favorable et un vent de SO portant, montant parfois jusqu’à trente noeuds. Nous avons tiré des bords de largue avec retenue de bôme et très peu de toile devant. Même temps pendant toute la nuit. Sur cette route peu fréquentée nous sommes relativement tranquilles. Jean-Pierre met son moteur quand il utilise le radar de temps en temps. Rencontre, en arrivant à 15 miles de Guernesey, de 3 chalutiers en stand by sur une zone de pêche, ce qui nous intriguait. Quand nous arrivons près d’eux, un des trois met sa signalisation de pêche et commence à faire mouvement.
En fin de nuit et en passant St Martin’s Point nous sommes perturbés par un bateau qui apparaît sur l’écran radar et se rapproche de nous sur notre tribord faisant manifestement route collision. Quand il est très près de nous, coup de corne de brume et coup de projecteur dans les voiles ; le ketch vire derrière nous et reprend comme nous la route de St Peter’s Port où nous le retrouvons sur le ponton d’attente et où l’équipage aidera à nous amarrer. C’est un couple suédois, d’un certain âge, qui vient, après 5 jours de mer, de Lisbonne. Notre coup de corne de brume a, sans doute, un peu réveillé le veilleur.
Nous arrivons donc à 7 heures à St Peter’s Port à Guernesey, certes fatigués mais après une longue navigation sous le soleil dans la journée, la lune presque pleine dans la nuit et aussi avec la VHF l’annonce d’un BMS qui commence à huit heures. Nous retrouvons le reste de la flottille de Vannes-Fareham et pouvons nous reposer dans la journée.
Le mardi 7 juillet - Jour de repos à Guernesey, le vent étant trop fort pour traverser confortablement le «Channel». Après de longues discussions cinq bateaux : les deux Alizés, Epsilon, Adonis et nous-mêmes décidons de partir le lendemain matin. Nous franchissons le seuil de la marina pour aller nous mettre au ponton à 21 heures pour pouvoir partir tôt le lendemain.
Le 8 juillet - 5h30 départ pour la traversée. Nous avons jusqu’à 10h30 pour franchir avec un courant favorable le Raz Blanchard, côté Aurigny. Nous prenons deux ris dès le départ mais nous traînant dans le petit Russel nous libérons notre 2em ris. Ensuite et avec l’aide du courant favorable nous sommes au rendez-vous des dix heures à la pointe d’Aurigny. Le traceur nous guide et c’est avec plus de facilité que nous maîtrisons notre route. Nous allons de 6 à 7 noeuds en surface mais de 8 à 10 noeuds sur le fond. Mais craignions une mer plus agitée mais les vagues sont de hauteur modérée.
Nous passons sans encombre le rail montant qui à ce moment n’est guère encombré. La mer est un peu agitée mais il fait soleil avec quelques passages nuageux. Le vent forcit un peu et nous prenons quelques tours de rouleau dans le génois. Nous passons le rail descendant sans encombre encore, ayant rencontré peu de cargos. C’est seulement après notre passage que ça semble se bousculer derrière nous, grosses silhouettes qui inquiètent un peu quand il s’agit de traverser leur route.
Le vent forcit encore un peu et surtout l’état de la mer devient plus chaotique au passage d’une zone marquée «de grosses vagues» sur la carte. Notre progression est aussi freinée par le courant de marée qui maintenant est contraire, De toutes manières, il ne nous sert à rien d’être trop tôt au début du Chenal des Needles où le courant très fort nous empêcherait d’entrer. Nous apercevons bientôt la côte anglaise du côté de Portland et puis au moins trois heures avant notre arrivée, les falaises claires de l’île de Wight qui ne semblent guère se rapprocher. Nous sommes sans doute un peu trop toilés, mais avec un peu de fatigue nous continuons sous la même voilure jusqu’à l’entrée du chenal où nous sommes à 19 heures. Nous arrivons à Yarmouth à 20 heures. Moyenne de la journée 6,5 noeuds ; bonne moyenne pour notre petit bateau.
Epsilon et les deux Alizés sont au ponton où Adonis nous rejoindra une heure plus tard.
Yarmouth joli petit port où malheureusement nous sommes coincés sur les pontons et devons gonfler les annexes. Fin de mes démêlés avec les douches portuaires. Ce sont des douches avec jetons que l’on met de l’extérieur dans la douche. Je mets mon jeton, je rentre dans la cabine, la douche de démarre pas. Je ressors en petite tenue, j’actionne le bouton qui rend les jetons, le mien tombe et la douche démarre. Décidément même au pays d’Albion les douches portuaires ont leur caractère.
Au sujet de caractère cette jolie phrase d’une anglaise qui s’était mise à couple d’Avel Breiz à Guernesey, au sujet de son très joli bateau ancien (plan Fife !) :
«elle est très jolie, elle a du caractère mais elle fait ce quelle veut.»
Nous sommes arrivés au pays où les bateaux sont des demoiselles !